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Les origines de la communauté arménienne de Toulouse

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Les origines de la communauté de Toulouse

Elles semblent remonter à 1921 avec l’arrivée à Toulouse de quelques familles la plupart ayant quitté la Turquie à l’arrivée au pouvoir de Kemal Ataturk, l’un des généraux turcs ayant participé au génocide et ayant reconquis une grande partie de la République d’Arménie issue du Traité de Sèvres à la fin de la guerre de 1914. Ces familles ne sont pas toutes arrivées directement mais ont transité par Marseille ou Paris pour rejoindre Toulouse un peu plus tard pour des raisons professionnelles..

Quelques années plus tard, des orphelins du génocide de 1915 qui avaient été recueillis dans un établissement spécialisé et qui y avaient reçu une instruction, furent, à leur sortie, dirigés par les autorités vers diverses destinations dont le Sud Ouest (lire l’ouvrage  » Manoug, l’Arménien sans souci  » de Manoug Semerdjian disponible au siège de l’Amicale).

Beaucoup étaient artisans, certains ingénieurs, par exemple dans le domaine de l’aéronautique.

Quelques noms :

Les Derboghossian,

Dedeyan,

Manoukian,

Tertsakian,

Torossian,

A l’arrivée de la guerre de 39-45 certains ont été mobilisés. Manoug Semerdjian, fait prisonnier, est rapatrié pour cause de maladie en 1943. Il nous a quittés en 1999 à 90 ans passés. L’un de nos doyens actuels, Sarkis Yeghiazarian, rescapé lui aussi du génocide, a rejoint Toulouse après un séjour de plusieurs années à Marseille.

En 1947 se situe l’épisode du retour en Arménie soviétique d’un certain nombre de familles arméniennes de France. L’une d’elles, partie de Toulouse, réussit à revenir au cours des années 60. Une autre qui avait tenté la même expérience au départ de Marseille revient aussi en France où elle s’installe à Toulouse.

La composition de la communauté arménienne de Toulouse

La communauté arménienne du Midi-Pyrénées intégrant les Pyrénées Atlantiques compte actuellement environ 200 foyers ayant au moins une ascendance arménienne.
Elle est essentiellement groupée à Toulouse et sa grande banlieue. Un deuxième groupe relativement important se situe à Pau dans la région administrative Aquitaine mais il est de fait rattaché à l’Amicale de Toulouse.
Avec le développement de cette métropole le statut social des membres de la communauté a évidemment beaucoup évolué : nombre de ses représentants occupent des professions diverses.

Fait important : depuis quelques années la communauté s’enrichit de nouveaux arrivants originaires surtout de la République aujourd’hui indépendante d’Arménie, du Liban, d’Iran, de Syrie…

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